Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

michel geoffroy - Page 13

  • Macron et les années 30...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy cueilli sur Polémia et consacré aux déclarations du Président de la République sur la ressemblance de notre époque avec celle des années 30... Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a récemment publié La Superclasse mondiale contre les peuples (Via Romana, 2018).

     

     

    Macron_Années 30.jpg

    Retour des années 30 ? Macron ne croit pas si bien dire

    Emmanuel Macron est déjà entré en campagne pour les élections européennes. Il a choisi la diabolisation de ses adversaires qui, selon lui, incarneraient « la lèpre nationaliste » ; alors que, lui, représenterait bien entendu le camp « progressiste », celui du Bien.

    Un clip de propagande, financé par le contribuable, valorise ainsi l’Europe de Bruxelles et présente Matteo Salvini et Viktor Orban comme les artisans diaboliques de la désunion européenne.

    Et dans une interview à Ouest France [1] Emmanuel Macron a renchéri : « Le moment que nous vivons ressemble à l’entre-deux-guerres. »

    La ficelle est évidemment un peu grosse et revient à suggérer que ceux que les médias nomment les populistes seraient des fascistes voire des nazis. Et qu’Emmanuel Macron serait un valeureux résistant contre la nouvelle peste brune…

    La réalité est tout autre.

    Un contresens historique

    La leçon d’histoire d’Emmanuel Macron tente de nous faire, ne peut qu’amuser car elle repose sur un grave contresens historique.

    Mais il faut dire qu’en digne représentant de la Davocratie, Emmanuel Macron ne connaît pas l’histoire. Il n’a d’ailleurs que mépris pour « le monde d’avant ». Ce n’est pas de sa faute, car, à l’Ena, on n’enseigne que l’économie et le droit, pas l’histoire ni les humanités.

    Prétendre assimiler au fascisme la révolte des peuples européens contre l’oligarchie mondialiste qui règne à Bruxelles repose sur un total contresens.

    Car, précisément, ceux que l’on désigne aujourd’hui sous le terme de populistes ne veulent pas instaurer la dictature – celle du prolétariat ou celle d’un Chef comme dans les années 30 – mais au contraire restaurer la démocratie.

    Une démocratie que, justement, les oligarchies européennes ont détruite en instaurant la dictature des minorités ainsi que le gouvernement des juges et en transférant la souveraineté des Etats à la bureaucratie mondialiste de l’Union européenne.

    Les progressistes sont en réalité les nouveaux totalitaires

    Quand Emmanuel Macron fait mine de défendre l’Union européenne contre les méchants populistes, en réalité il défend le totalitarisme post-démocratique que la Davocratie a imposé à l’Europe.

    Un nouveau totalitarisme qui consiste à imposer aux peuples des évolutions qu’ils rejettent, notamment s’agissant de l’immigration de peuplement ou de la déconstruction « sociétale » des mœurs et des identités.

    Comme le disait si bien Daniel Cohn Bendit, un fidèle soutien d’Emmanuel Macron : « Il faut arrêter de dire que le peuple a toujours raison [2] ».

    On ne saurait mieux démontrer que l’oligarchie mondialiste a la démocratie en horreur.

    Les prétendus progressistes – qui, soit dit en passant, ne cessent de déconstruire l’histoire sociale de l’Europe – sont en réalité les nouveaux totalitaires. Des totalitaires qui veulent museler les peuples européens en imposant partout leur censure et leur propagande.

    Ce sont donc bien eux qu’il faut arrêter et non les populistes !

    En réalité la situation est bien pire que dans les années 30 !

    La référence macronienne à l’entre-deux-guerres comporte cependant une part de vérité, mais pas du tout dans le sens où l’entendent le Président de la République et les médias de propagande à sa dévotion !

    En réalité, la situation actuelle est bien pire que dans les années 30.

    En effet, de nos jours, comme dans les années 30, les régimes parlementaires sont incapables de faire face aux événements : ils sont impuissants face au chômage de masse car ils pratiquent la même politique récessive consistant à augmenter les impôts et à baisser les salaires et les pensions.

    A la différence que, dans les années 30, les frontières existaient encore en Europe alors qu’aujourd’hui on les a détruites au nom du libre-échangisme mondialiste. Mais, comme dans les années 30, la pauvreté et la précarité s’installent partout et les inégalités sociales sont de plus en plus criantes.

    Car, comme dans les années 30, la bourgeoisie et les nouveaux riches méprisent les peuples. Avec cette différence que, dans les années 30, les riches avaient peur de la révolution communiste, alors que de nos jours ils n’ont plus peur de rien et se croient tout permis.

    L’impuissance des régimes parlementaires, comme dans les années 30 !

    Dans les années 30, les régimes parlementaires sont également incapables de résoudre pacifiquement la question des minorités nationales et des réparations de guerre, fruit amer du catastrophique traité de Versailles imposé par les politiciens français et les Etats-Unis, à toute l’Europe.

    Comme de nos jours les gouvernements de l’Union européenne ne savent pas comment faire face aux flux migratoires vers l’Europe ; ni comment résoudre la communautarisation et l’islamisation croissante de la société.

    Dans les années 30, les gouvernements tournent dans le vide car ils sont victimes de l’instabilité parlementaire.

    De nos jours, ils tournent dans le vide car ils ont perdu les moyens de gouverner : ils ont tout abandonné à l’Union Européenne, aux Banques et aux grandes firmes mondiales ! Et comme dans les années 30, la corruption du personnel politique s’amplifie parce que les lobbies dictent leur loi en toute impunité.

    Comme dans les années 30, la crise est morale et politique !

    Comme dans les années 30, l’Europe connaît une profonde crise morale.

    Dans les années 30, la crise résulte de la catastrophe européenne de la Grande Guerre.

    De nos jours elle résulte de l’épuisement du cycle libéral-libertaire qui débouche sur un profond nihilisme et sur l’effondrement individualiste de la société.

    Comme dans les années 30, la violence politique et sociale ne cesse d’augmenter. On a même vu un ministre de l’Intérieur [3] affirmer, le jour de son départ, que la situation serait incontrôlable d’ici 5 ans ! Ou un chef d’Etat major des Armées avertir que si les banlieues de l’immigration s’embrasaient, les Armées n’auraient pas les moyens d’y faire face [4].

    Mais à quoi sert donc l’Etat ?

    Comme dans les années 30, la défiance vis-à-vis des gouvernants de plus en plus illégitimes, car ils ne protègent plus les peuples, ne cesse d’augmenter. Le pays réel s’éloigne donc de plus en plus du pays légal.

    Une analogie trompeuse

    Alors Emmanuel Macron a raison mais malgré lui : la situation rappelle en effet, mais en bien pire, celle de l’entre-deux-guerres en Europe.

    Mais Emmanuel Macron nous trompe sur le sens de son action : il n’incarne pas en effet ceux qui résistent au chaos qui vient, mais au contraire ceux qui le provoquent par leur aveuglement idéologique libéral, libertaire et mondialiste et par leur autisme. Notamment par leur refus d’écouter ce grand cri de douleur européen qu’est le populisme.

    Comme hier, les politiciens refusent d’écouter la misère des peuples et leur aspiration à retrouver leur fierté nationale.

    Comme dans les années 30, les Français attendent aujourd’hui des hommes politiques qui soient à la hauteur des heures décisives que l’Europe et la France vont devoir affronter.

    Mais on sait déjà, hélas, qu’Emmanuel Macron, Jupiter fatigué, ne sera pas au rendez-vous de cette histoire qui vient.

    Michel Geoffroy (Polémia, 5 novembre 2018)

     

    Notes :

    [1] Le 31 octobre 2018

    [2] Le Figaro.fr du 5 juillet 2016

    [3] Gérard Collomb

    [4] Selon Philippe de Villiers , le 2 novembre 2018 à l’émission Les terriens du samedi,  l’ancien chef d’état major des armées aurait averti le président de la république « Si ça pète dans les banlieues, on n’est pas capable de faire face, on n’a pas les moyens de faire face, on n’a pas les hommes. »

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Feu sur la désinformation... (206)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias, présentée cette semaine par Michel Geoffroy et Martial Bild.

    Au sommaire :

    • 1 : L'année de toutes les censures
      Martial Bild et Michel Geoffroy font un point précis sur le renforcement de la censure en France. Ils passent en revue les deux piliers des partisans de la “Corée de l’Ouest” : la censure d’Etat et la censure numérique des GAFA.
    • 2 : Portrait piquant de Salhia Brakhlia
      Portrait d'une journaliste militante lancée par Yann Barthès dans le Petit Journal de Canal Plus et qui officie aujourd'hui au côté de son mentor dans l'émission Quotidien sur TMC.

     

     

                                            

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Education nationale : la fin de la Blanquer-mania ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré à la politique de Jean-Michel Blanquer à la tête du Ministère de l’Éducation nationale. Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a récemment publié La Superclasse mondiale contre les peuples (Via Romana, 2018).

     

    Blanquer_Valeurs actuelles.jpg

    Une couverture de Valeurs Actuelles datant de février 2018...

     

    Claude Meunier-Berthelot annonce la fin de la Blanquer-mania

    Le livre de Claude Meunier-Berthelot, Blanquer, ce monstre froid – Remède de cheval contre la « blanquer-mania »[1], arrive à point nommé au moment où le ministre de l’Education nationale – la bien mal nommée – annonce son intention catastrophique d’encourager l’enseignement de l’arabe à l’école.

    Car Claude Meunier-Berthelot dénonce dans cet essai vigoureux, mais aussi rigoureux, l’escroquerie politique et pédagogique incarnée par Jean Michel Blanquer, le ministre qu’adule une certaine droite qui ne sait pas aller plus loin que les déclarations d’intentions relayées par des médias complaisants.

    Claude Meunier-Berthelot sait de quoi elle parle : elle connaît le Mammouth de l’intérieur et a déjà écrit de nombreuses études dénonçant l’entreprise de déracinement qu’est devenue d’Education nationale, notamment depuis la loi de « refondation de l’école » de 2013.

    L’analyse clinique de la manipulation

    Son essai est de nature clinique : il en a la sèche objectivité, sans fioritures inutiles.

    Point par point, depuis l’école maternelle jusqu’à ParcourSup, en passant par la laïcité, l’autonomie des établissements ou les écoles hors contrat, Claude Meunier-Berthelot met en effet en regard des affirmations ministérielles, la réalité des circulaires, des budgets et du fonctionnement de l’Education Nationale.  C’est plus qu’un essai de 171 pages : c’est à une véritable dissection que l’auteur nous invite, décryptant et démontant chaque composante de l’escroquerie Blanquer.

    Avec un remarquable esprit de synthèse, Claude Meunier-Berthelot démontre le double langage permanent du ministre. Car en digne représentant de la macronie, Jean Michel Blanquer est avant tout passé maître dans l’art de la communication, c’est-à-dire de l’enfumage médiatique de la population. Car il dirige surtout le ministère de la parole.

    Blanquer, le ministre du statu quo

    Claude Meunier-Berthelot nous montre que Jean-Michel Blanquer, homme du Système, ne change rien du tout, sinon dans le mauvais sens. Il ne fait que poursuivre la ligne de ses prédécesseurs dont il constitue un nouveau clone.

    Il ne remet pas en cause, notamment, le cadre dressé par le vieux Plan Langevin Wallon d’inspiration communiste de 1947 et par la loi de refondation de l’école de 2013 élaborée par le socialiste Vincent Peillon, le ministre qui voulait « arracher » l’enfant de toutes ses « servitudes » pour lui inculquer les droits de l’homme.

    L’enfumage médiatique permanent

    La première méthode d’enfumage du ministre consiste à affirmer devant les caméras des orientations qui paraissent souhaitables : par exemple le port de l’uniforme ou la méthode d’enseignement de la lecture.

    Tout le microcosme médiatique, complice, se met alors à gloser sur l’audace ministérielle afin de faire croire que de simples propos correspondraient à une véritable volonté politique et ensuite à une réalité sur le terrain.

    Mais ensuite rien ne se passe : aucun texte, aucun cadrage national, ne vient confirmer les propos du ministre. Et si la rue de Grenelle accouche finalement d’une circulaire, celle-ci remettra les vagues intentions ministérielles dans le droit fil du pédagogiquement correct.

    Claude Meunier-Berthelot montre par exemple dans le détail comment Jean Michel Blanquer a trompé son monde sur la question de la méthode d’apprentissage de la lecture : car la méthode « syllabique » qu’il présente comme une alternative à la méthode « globale » n’est en réalité… qu’un succédané de cette dernière, comme l’illustre l’analyse précise de la circulaire du 26 avril 2018 à laquelle se livre l’auteur.

    Blanquer : le ministre des Autres

    La seconde manipulation, la plus lourde de conséquences, consiste à passer sous silence que l’essentiel des réformes destinées à améliorer la qualité de l’enseignement public annoncées par Jean Michel Blanquer, ne concernent en réalité… que les zones classées REP et REP+[2] ! C’est-à-dire les zones où sont scolarisés en majorité les enfants issus de l’immigration légale ou non, ceux que l’Education Nationale appelle du doux euphémisme : EANA – élèves allophones nouvellement arrivés.

    Conformément au programme présidentiel d’Emmanuel Macron, le ministre Blanquer organise en effet cyniquement une école à deux vitesses, mais bien sûr au nom de l’égalité !

    D’une part une école qui enseigne les savoirs mais avant tout pour les enfants des immigrants et qui vampirise les moyens budgétaires et humains notamment à cause du dédoublement des classes de CP.

    On ferme ainsi des « moyens d’enseignement » – donc des classes – dans la France profonde pour financer de dédoublement des CP dans les banlieues de l’immigration. Car cette école des REP et des REP + bénéficie de toutes les attentions ministérielles et présidentielles. Les banlieues de l’immigration ne sont-elles pas une… chance pour la France ?

    L’enseignement de l’ignorance pour les petits Français

    Et de l’autre côté, l’école des petits français souchiens, devenue une garderie (un lieu de vie) où l’on n’enseigne pas grand-chose car on continue d’y appliquer tous les délires pédagogiques et où l’on met des enseignants à la qualification déclinante[3]: transversalité, interdisciplinarité, « construction » des savoirs par les élèves eux-mêmes par le moyen de « parcours » sont les maîtres mots de cette nouvelle garderie. Mais une garderie où l’on veille surtout à diffuser la doxa bien-pensante, repentante, droit de l’hommiste et LGBT friendly auprès des futurs électeurs….

    Mais cela ne gêne pas l’oligarchie, bien au contraire.

    Car comme le montre Claude Meunier-Berthelot, citant Rousseau, l’ignorance ouvre justement la voie à la sujétion des Européens : « Le pauvre enfant qui ne sait rien, qui ne peut rien , qui ne connaît rien , n’est-il pas à votre merci ? »

    La destruction du savoir c’est-à-dire de la transmission de la culture et de l’identité par l’Education nationale ne résulte pas d’un accident de parcours, mais bien d’une volonté politique : celle qui programme la mise en servitude des autochtones.

    La fin de la Blanquer-mania

    Il faut donc lire le livre de Claude Meunier-Berthelot car il constitue un exemplaire et salutaire exercice de décryptage de l’enfumage macronien, d’autant plus salutaire qu’une partie de l’opinion de droite – généralement ignorante des questions d’éducation – s’est laissée prendre à l’habile communication de Jean-Michel Blanquer.

    Comme la Macron-mania n’est désormais qu’un lointain souvenir quand les sondages montrent que deux Français sur trois désapprouvent l’action et le comportement du président de la république, Claude Meunier-Berthelot nous annonce maintenant la fin de la Blanquer-mania.

    Et c’est une bonne nouvelle.

    Michel Geoffroy (Polémia, 23 septembre 2018)

     

    « Blanquer, ce monstre froid » – Remède de cheval contre la blanquer-mania – Editions des Trianons

    [1] Editions des Trianons  2018, avec une préface de François Billot de LOCHNER ;

    [2]Réseaux d’éducation prioritaire et réseaux d’éducation prioritaire renforcée ; il y en a environ 1200 REP

    [3] « emploi-avenir-professeur », « contrat de service civique » et autre « réserve citoyenne »

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Feu sur la désinformation... (198)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée cette semaine par Michel Geoffroy, essayiste et membre de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé Grandchamp.

    Au sommaire :

    • 1 : Les bobards d’été : la propagande ne prend pas de congés
      C’est la rentrée, mais la propagande n’a pas pris de congés, pendant l’été les médias ont propagé de nombreux bobards, exemple : Poutine aurait chassé le tigre, Mc Cain aurait été un fervent opposant à la guerre en Irak, et la France aurait été condamnée par l’ONU dans l’affaire Baby-Loup.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média 
      Le militantisme pro euthanasie fait le tour des médias. Sur le canapé de Kombini, Jacquelin Jencquel explique à Hugo Clément (ex petit journal et Quotidien) qu’elle a décidé de recourir « au suicide assisté » en janvier 2022. L’interview a été très largement reprise dans la presse (le point RTL 20 min etc.). A aucun moment le journaliste n’a précisé que Jacqueline Jencquel était l’ex vice-présidente de l’ADMD, le plus actif lobby mitant en faveur de l’euthanasie.

    • 3: Homosexualité et psychiatrie, le pape est-vraiment il homophobe ?
      « A vomir Honteux », la presse se soulève contre les propos du Pape François qui a préconisé le recours à la psychiatrie pour les enfants ayant des penchants homosexuels. Un mot polémique sorti de son contexte, faisant du pape et de l’Eglise une institution homophobe. 
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Absence de neutralité et censure sur les réseaux sociaux : Alors que la suppression de comptes et de publications est désormais monnaie courante. Les principaux réseaux sociaux sont aujourd’hui accusés de partialité, un employé de Facebook déclare « Nous affirmons que nous accueillons tous les points de vue, mais nous attaquons très vite souvent en groupe – toutes les personnes qui présentent une -opinion qui semble contraire aux idées de gauche ».

     

                                        

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Feu sur la désinformation... (195)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée cette semaine par Michel Geoffroy, membre de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé Grandchamp.

    Au sommaire :

    • 1 : Affaire Benalla : Scandale d’Etat ou hystérie médiatique ?
      Affaire Benalla, Une semaine de rebondissement médiatique. Un scandale d’Etat sur fond de crise politique.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média 
      Retour de la grossophobie dans les médias, en application du principe de Lagardère de Renaud Camus « si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère viendra à toi ». Le principe de grossophobie qui permet de culpabiliser les personnes non grosses, plutôt que d’incriminer la malbouffe.

    • 3: Faut-il sauver les casques blancs ?
      Les casques blancs évacués de la Syrie. Une organisation soutenue par les occidentaux et présentée par les médias comme « humanitaire », bien qu’elle comporte de nombreuses zones d’ombres.
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Omar Sy pourrait jouer Arsène Lupin dans une prochaine série Netflix. Après le docteur Knock, l’acteur à succès pourrait interpréter le gentleman cambrioleur de Maurice Leblanc. Une certaine réécriture de l’histoire pour faire correspondre le cinéma à une vision du monde « métissé »
    • 5: Charline Vanhoenacker, l’humour au service du militantisme
      Portrait piquant de Charline Vanhoenacker, la journaliste belge qui se prend pour une humoriste.

                                       

     

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Qui c'est le boss ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré au dernier sommet du G7, qui a vu le président des Etats-Unis imposer sa volonté aux autres dirigeants. Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy vient de publier La Superclasse mondiale contre les peuples (Via Romana, 2018).

     

    Trump_Merkel_G7.jpg

    G7 de Toronto : Amérique 15, Europe 0

    La photo, emblématique du dernier G7, a fait le tour du monde, ou à tout le moins du Web. On y voit le Président américain assis, face aux autres participants, debout de l’autre côté de la table. Et Mme Merkel se pencher vers lui, en ayant l’air de lui demander quelque chose. Mais Donald Trump reste les bras croisés, un sourire ironique aux lèvres. Il ne cédera rien. America first !
    Il paraît qu’une « image vaut mieux que 1 000 mots ». Cette photo nous dit beaucoup de choses en effet.

    Le boss des Occidentaux

    Elle nous montre d’abord qui est le boss chez les Occidentaux : celui qui reste assis quand les subalternes, même de sexe féminin, sont debout, comme dans le salon ovale de la Maison Blanche.

    Le boss, c’est bien sûr le patron américain qui dicte ses conditions aux membres européens du G7 et qui décide de taxer unilatéralement les importations en provenance du Vieux Continent. Ou de sortir de l’accord sur le climat ou encore du traité sur le nucléaire iranien. Quelle sera la prochaine annonce ?

    On appelle cela en langage diplomatique l’unilatéralisme. Autrefois, on appelait cela l’impérialisme, quand la gauche ne s’était pas encore ralliée au néo-capitalisme mondialiste.

    Fuck the UE semble penser Donald Trump dans son for intérieur. C’est moi qui décide. C’est moi le boss.

    Seuls les hommes parlent

    Sur la photo on voit aussi que seule Mme Merkel vient de parler, manifestement. Normal car en Europe, c’est elle la patronne : la vraie patronne de la BCE, du mark – pardon de l’euro – fort et de la priorité à la lutte contre l’inflation, pour garantir les économies des épargnants allemands. Celle aussi qui nous a imposé d’accueillir toujours plus d’immigrants clandestins.

    C’est pourquoi les autres participants écoutent ou baissent la tête. On voit à peine le front plissé d’Emmanuel Macron, de profil, derrière la Chancelière. A l’évidence, dans le fameux « couple franco-allemand », ce n’est pas lui le chef de famille ! Emmanuel ne fait pas le poids face à Madame Angèle.

    « Quand les hommes parlent, les gonzesses se barrent » dit un truand dans le célébrissime film Les Tontons Flingueurs de George Lautner. L’homme de l’Union européenne c’est Angela Merkel : c’est elle qui décide et qui parle. Les autres ne font que de la figuration ou de la com’.

    L’ombre de la Grande Asie

    Quant au premier ministre japonais, impénétrable comme le veut la politesse asiatique, on le voit sur la photo regarder ailleurs, les bras croisés.

    Le spectacle pitoyable de l’impuissance européenne face à l’unilatéralisme américain ne semble manifestement pas le concerner. Il regarde en effet vers la grande Asie qui vient. Et il pense au Japon qui se prépare déjà à la fin du parapluie militaire américain, à la différence des naïfs Européens, toujours prisonniers de l’OTAN.

    Un symbole de la dramatique impuissance européenne

    Le G7 de Toronto restera dans les annales comme un symbole pitoyable de l’impuissance européenne dans le monde qui vient. Comme fut pitoyable la réponse du ministre français de l’économie Bruno Le Maire qui déclarait ne « pouvoir comprendre, que nous, alliés des États-Unis, puissions être frappés par les tarifs américains ». Il ne comprend pas, le pauvre : on dirait un mari trompé dans une comédie de Labiche… Ridicule !

    Les Européens n’ont toujours pas compris en effet que le XXIe siècle serait celui du choc des civilisations et non le monde de Bisounours auquel ils feignent de croire. Ils continuent d’y croire, malgré le chaos migratoire et le terrorisme qui les frappe. Ils y croient encore malgré l’unilatéralisme à répétition de leur « allié ». De leur suzerain en fait, mais un suzerain malheureusement indifférent au sort de ses vassaux.

    Le roi est nu

    « Le nationalisme économique, c’est la guerre » a déclaré martialement Emmanuel Macron, répétant ce qu’on lui a appris à Davos ou aux Young Leaders. Hélas l’Europe ne sera pas sauvée par ce genre de déclaration, qui ouvre la voie à toutes les capitulations, mais par des actes.

    L’Union européenne, nain diplomatique, militaire et politique ne compte pas. On l’a vu à Toronto. Le roi européen est nu.

    Car face aux puissants de ce monde, il faut opposer la puissance et non des mots.
    Il serait temps de construire enfin l’Europe de la puissance !

    Michel Geoffroy (Polémia, 12 juin 2018)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!